aromatherapie- phytotherapie

Mode de Fabrication des Huiles Essentielles ...

Voici en schéma un Distillateur,

pour l'obtention :

- des huiles essentielles

et

- des hydrolats

La chromatographie (méthode de séparation, de diverses matières colorantes ou non, fondée sur l’absorption sélectives de celles-ci, par des solides pulvérulents) permet de reconnaître de nbr composés différents.

Elles doivent être identifiées par 3 critères :

1.       L’espace botanique précise et complet en latin

2.       l’organe producteur dont est extraite HE

3.       la spécificité biochimique qui est nécessaire

La composition d’une HE varie pour une même espèce, selon le lieu, la date de la récolte et le type d’extraction, mais elle doit répondre au label HEBBD = HE Botaniquement et Biochimiquement Définie.

Les huiles essentielles ont donnée « l’Aromathérapie » qui est l’utilisation en thérapeutique des HE de plantes.

Conseil en officine : la phyto  permet de soulager et de prévenir les arthroses modérées chez le sujet âgé, pour des pathologies + lourdes elle constitue un traitement de complément mais il faut mobiliser les articulations par la marche

En grec «Phyto»= plante +« Thérapie » = soigner 

C’est donc la thérapie par les plantes, ou les formes dérivées des plantes.

Depuis la nuit des temps, les plantes ont tjs été employées comme source médicamenteuse, de façon empirique  jusqu’au XIXe siècle puis de manière  plus scientifique avec la découverte de nombreuses molécules comme la digitaline, la cocaïne etc. …

Aujourd’hui la Phyto est reconnue comme une branche de la médecine, elle permet de traiter les affections bénignes et courantes à l’aide des plantes. Les médicaments employés sont des gélules contenant des nébulisats ou de la poudre totale, des macérât glycérinés des tisanes etc. 

La phyto utilise des pathologies classiques en centigrammes et grammes.

Quelques prescripteurs complètent leurs ordonnances avec de l’aromathérapie qui est l’emploi des HE pour leurs propriétés antiseptiques, bactéricides ou bactériostatiques.

L’aromatogramme est une technique destinée à révéler les propriétés antiseptiques des essences.

Les formes d’administration des HE : orales, locales (rectales, vaginales, pulmonaire) ; par VO il peut y avoir une irritation au niveau digestif et on utilisera alors l’enrobage gastrorésistant ou le micro-encapsulation.

Les formes galéniques : Les tisanes , Les poudres , après mondation, les drogues (parties de la plante qui contient le PA) sont séchées, réduites en poudres, tamisées et conservées ds des bocaux à l’abri de la lumière et de la chaleur.les teintures, les teintures mère, les alcoolatures et SIPF (suspension intégrales de plante fraiche),les extraits, les macérâts, les eaux, les alcoolats.

METHODES DE DISSOLUTIONS EXTRACTIVES / Excipient utilisés /(PRODUITS OBTENUS) 

MACERATION : Opération de dissolution extractive qui consiste à mettre en contact pendant un temps donné, et à froid, d’une substance (souvent végétale) dans un solvant approprié (eau, alcool, glycérine), permettant l’obtention d’un macérât/alcoolature. Eau/alcool titré entre 80°et95°

(Teinture végétale, de Benjoin, macérât glycériné)

INFUSION : Opération de dissolution extractive qui consiste à mettre en contact une substance (souvent végétale) dans un solvant approprié, qui aura été au préalable porté à ébullition. Eau potable, distillée (tisanes)

DECOCTION : Opération de dissolution extractive qui consiste à mettre en contact une substance (souvent végétale) et un solvant donné, le tout porté à ébullition, pendant un temps donné, permettant l’obtention d’un décocté (décoction d’écorce, de graines ex : racine de guimauve)

DIGESTION : Opération de dissolution extractive qui consiste à mettre en contact une substance (souvent végétale) et un solvant donné, le tout porté à une température inférieure à l’ébullition, pendant

Un temps donné. (Digesté - sirop de Tolu)

LIXIVIATION = PERCOLATION : opération de dissolution extractive qui consiste à faire passer le solvant (froid) à travers une substance donnée (souvent drogue végétale), dans un percolateur, permettant l’obtention d’un percolât. Alcool + /-titré selon la nature de la drogue (Pour les teintures officinales)

En 1960 autorisation par décret de la vente de 5 plantes : Tilleul,  sauge, verveine, camomille et oranger

En 1986 1 liste de 21 indications thérapeutiques  à été publiée au BO.

Le décret du 23/06/86 a fixé la liste des HE dont la vente est réservée au pharmacien d’officine : HE d’Absinthe, petite Absinthe, l’Armoise, le Cèdre, l’Hysope, la Sauge, le Thuya et la Tanaisie.

Le décret du 15/06/79 donne la liste de 34 plantes en vente libre ds les officines mais interdit leur mélange sauf pour 7 plantes : camomille, oranger, verveine, menthe, tilleul, cynorhodon et l’hibiscus.

Les 34 plantes : camomille, oranger, verveine, menthe, tilleul, cynorhodon , l’hibiscus, badiane, bourgeon de pin, eucalyptus, bruyère, chiendent, lavande, olivier, mauve, pensée sauvage, violette, pétales de rose, queues de cerise, ortie blanche, gentiane, guimauve, reines de prés….

Elles doivent faire l’objet d’une AMM, qui est simplifiée ou allégé (faite par le labo qui la commercialise).

Plantes très actives dites héroïques : digitale, opium, belladone, l’aconit, jusquiame.

La loi du 11 septembre 1941 supprime le diplôme d’herboriste, mais ceux qui on leur diplôme peuvent exercer toute leur vie.